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Drawing characters

Comme énoncé dans les autres sections, le japonais comporte un grand nombre de caractères issus de différents systèmes d'écriture. Les systèmes des hiragana et des katakana se composent chacun de 46 caractères. A cela s'ajoutent plusieurs milliers de kanji, chacun ayant une graphie qui leur est unique.

L'apprentissage de ce grand nombre de caractère peut paraître insurmontable, mais en réalité, ce n'est pas si difficile. Les hiragana et les katakana s'apprennent comme des lettres, puisqu'ils sont phonétiques. De plus, il n'est pas nécessaire d'apprendre tous les kanji. Les premiers 200 ou 300 suffisent amplement pour commencer.

Pour écrire le japonais, il est très important que tout le monde apprenne à tracer les caractères de la même façon. Ainsi, tout le monde a tendance à déformer les caractères de la même façon lorsque l'on écrit rapidement. C'est pourquoi les jeunes Japonais (ainsi que les jeunes Chinois, d'ailleurs) suivent des cours d'écriture où ils apprennent à tracer les caractères au pinceau.

Pourquoi est-il nécessaire que tout le monde déforme les caractères de la même façon ?
Tout simplement à cause du nombre de caractère. En français, si l'on déforme un "u" manuscrit, on peut éventuellement le confondre avec un "a", mais en cherchant un peu, on peut souvent comprendre que c'est un "u". En japonais, si l'on déforme un caractère d'une façon non régulière, on ne peut plus du tout le reconnaître.

Concrètement, lorsque l'on écrit un caractère, il faut tracer chaque trait dans un sens et un ordre particulier. Dans l'exemple ci-dessous, le katakana A se compose de deux traits. (Le premier trait est en deux parties, mais on le considère comme un seul trait car on ne relève pas le pinceau entre chaque partie.)

A cela s'ajoute pour chaque trait, les pleins et les déliés (c'est-à-dire les différences d'épaisseur dans le même trait). Ces pleins et ces déliés correspondent à la hauteur du pinceau par rapport à la feuille. Si le pinceau est appuyé sur la feuille, le trait sera épais. Alors que si on touche la feuille seulement avec le bout du piceau, le trait sera fin.

Cela dit, de nos jours, rares sont les Japonais qui "écrivent" avec un pinceau. Ils utilisent principalement le pinceau pour faire la calligraphie, dont le but est artistique, mais dans la vie de tous les jours, ils utilisent surtout le stylo-bille ou le crayon. Dans ce cas, la notion d'épaisseur de trait est moins flagrante, comme dans l'exemple ci-dessous, mais elle ne disparaît pas pour autant.

Voici deux exemples de déformation correcte du katakana A lorsque l'on écrit rapidement. Si on trace les traits dans l'ordre et le sens établi, ces déformations se font naturellement. Ces caractères sont lisibles sans ambiguïté.

Voici un exemple de déformation erronée du katakana A. Ce caractère est incompréhensible.

Trace-t-on les caractères différemment au stylo et au pinceau ?
Non. Le sens et l'ordre des traits sont les mêmes, c'est-à-dire, les mouvements du stylo et du pinceau sont les mêmes. La seule différence est qu'on tient un peu moins compte de l'épaisseur du trait quand on écrit au stylo car il est plus difficile de produire une différence d'épaisseur visible avec un stylo qu'avec un pinceau.

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Kazoku Ecrire le japonais
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